La nuit était tombée depuis peu sur le monde d’Azeroth et la pluie, pluie drue et glacée n’avait cessé de s’abattre sur le corps du Worgen tel des milliers de minuscules poignard glacés, trempant sa tenue, sa fourrure, le glaçant jusqu’aux os et pourtant il continua d’avancer, le regard dans le vague, l’esprit bien loin de l’endroit ou il se trouvait en cet instant.

Belial était en route pour un lieu dont il avait entendu parler un soir dans une taverne alors qu’il tentait de gagner un peu d’argent en offrant ses….services…
Deux elfes parlaient d’un clan de worgen qui s’était unis afin d’éradiquer la race des non vivants et ainsi venger le chère patrie Gilnéas. Il n’avais eu le temps d’entendre l’adresse exacte du lieu ou ces compatriotes car un draenei venait de lui demander ses services mais il avais tout du moins entendu la ville dans laquelle se trouvait ou plutôt le lieu.

Ce fut ainsi le lendemain que le worgen embarqua à bord du bateau de Rut’theran à destination de Hurlevent, capitale des humains et de l’Alliance. Car c’était dans la région où se trouvait cette capitale, la forêt d’Elwynn , que se trouvait la tanière des sombrecrin.
Il n’aurait su dire combien de temps le voyage entre le royaume de Kalimdor et celui de l’Est dura, mais lorsqu’il arriva, une pluie et un vent déchainé étaient là pour l’accueillir sur la terre ou il avait vu le jour. Bien entendu, il dû demander son chemin à quelques gardes de la cité, puis aux habitant d’un petit village nommé comté de l’or, avant de prendre la bonne direction.

Bien entendu la route menant à cette grande maison était de terre et avec la pluie devint boue. Ce fut ainsi en milieu de soir, le poil humide, la robe collant à sa peau, les pattes boueuses que le jeune Worgen poussa la porte de ce lieu emplit de ses semblables, semblables qui le regardèrent tous d’un regard intrigué, parfois mauvais…
A tout cela, le Worgen ne put que baisser un peu les oreilles, le regard tandis qu’un Gilnéen s’approcher de lui et qu’il dit simplement qu’il été venu s’inscrire, si l’on voulait bien de lui…

(Mouflette/ Héroïne/ punaise)

Le loup en robe sombre se levait d'un coup d'un seul lorsque la porte de la tanière s'ouvrit.
Son baton en main , il marchait rapidement vers l'entrée.
Une pierre d'âme fut craquer par la même occasion et un chasseur corrumpu fit son apparition , venant du néant.
Les tentacules de la bète bougeaient en même temps que le corps du démon.
Maître et invocation étaient devant la porte , l'un tenant son baton à deux mains , son masque en fer sombre et sa capuche de la même couleur.
La masse sombre regardait fixement le nouvel arrivant.

- Alors ... Les bonnes manières restent dehors aussi où elles n'étaient pas avec toi ? Que cherches-tu ?

Un worgen avais bondi de sa chaise à l'instant même ou Bélial était entré dans la pièce s'avançant vers lui à grand pas, un démon à ses cotés. Démon que le jeune worgen n'avait jamais vu jusque là mais qui lui fit une forte impression puisqu'il baissa instantanément le regard rougissant un peu à la remarque qu'on venait de lui faire.

-"euh...je..."

il se frotta quelques instant l'avant bras n'osant regarder le démoniste en face avant d'oser prendre la parole d'une voix timide

-"Bonjour...euh...je...je voudrai savoir si...il serait possible que...je puisse rejoindre votre clan ?"

L'intonation du prêtre était monté sur la fin de sa phrase, comme l'aurait fait la question d'un enfant intimidé demandant l'autorisation d’espérer un petit je ne sais quoi, qui le tirerait de sa morne existence.

Le jeune Worgen rougis un peu à l'équivoque d'un moulin. Il était clair qu'on ne pouvait aller venir comme bon nous sembler dans cette tanière comme on le faisait dans une auberge, mais le fait qu'on le lui fasse remarquer fit rougir un peu le prêtre qui semblait en total décalage avec son interlocuteur dans sa robe blanche.

Le démoniste à la robe noir voulait plus d'information sur la potentielle recrue, chose normal, on ne pouvais accueillir un parfait inconnu dans ses rangs, aussi Bélial releva lentement la tête pour observer le worgen face à lui, pensant que cela lui donnerai peut être un air plus sérieux et entreprit de parler lui dans " les grandes lignes" comme on le lui avais demandé.

"Je suis prêtre et j'ai était atteint par la malédiction lors de l'attaque de Gilnéas comme vous tous. Je vivais à Darnassus jusque là mais...j'ai entendu parler de votre meute et de vos idéaux et...j'ai fais le voyage jusqu'ici...Je n'ai plus de famille...et...de ce fait renoncez à la voie de la lumière pour celle des ombres...bien que je n'ai pas officier depuis que nous ayons quitté la patrie. J'avais...j'ai, exercer un autre "emploi" en attendant et...c'est tout monsieur."

Le jeune prêtre avait essayé d'être le plus concis et clair possible bien que toute les informations s'étaient embrouillé dans son esprit et ses paroles. Il faudrait plus que quelques mots pour parler de lui. Il faudrait surtout plus qu'un inconnu pour qu'il entre dans les détails des ombres qui le hantais...

Le démoniste sembla ticquer quelque peu sur le fait que le prêtre soit un ancien serviteur de la lumière. il était vrai que pour un prêtre qui s'était toujours dévoué à respectez les preceptes de la lumière et soigner les ames torturés qui l'entourait, renier ces enseignement était chose importante et rare, mais pouvait s'expliquer par des raisons quelques peu simple que le prêtre chuchota comme pour lui même

-"A quoi bon servir la lumière quand on ne peux sauver ceux qu'on aime..."

Mais cela passa bien vite lorsqu'on demanda des précisions sur le métier qu'il avait exercé durant son séjour à Darnassus. Le rouge monta aux joues du prêtre qui ne savait comment expliquer ce qu'il faisait dans cette ville d'elfes de la nuit. Aussi, se contenta t il se montrer le ruban jaune attaché à sa ceinture, marque des prostitués dans toutes les capitales de l'alliance avant de la cacher sous sa ceinture d'un air géné.

-"Je sais pas faire grand chose....alors....j'ai profité de mon physique..."

Le loup semblait ne pas être plus choqué que cela de savoir que le prêtre ai du faire commerce de sa couche. Ce la était tout aussi bien. Au moins, il n'aurait pas à s'expliquer plus d'avantage sur les raisons de ce commerce, néanmoins, il voulait en savoir son nom, son prénom et nom les choses usuelles en quelques sortes.

-"Je m'appelle ßélial.Et mon nom de famille...je ne suis plus digne de le porter. J'ai vingt deux ans et je ne sais que vous dire de plus sur moi...j'ai pas fait grand chose de ma vie qui puisse être ici citer"

dit il en rougissant un peu, observant le reste de la pièce dans laquelle il se trouve.

-"Je...pourrai approcher du feu.. ? Pour me sécher"

L’été, je déteste l’été. Cette foutue chaleur j’en ai les poils collés en paquet ! On dirait que mes prières ont été entendues, la pluie qui tambourine dehors depuis quelques heures a largement rafraîchie ma chambre. Y a peut-être une chance que j’arrive à m’endormir ce soir.

Un courant d’air ouvre brusquement ma porte, bordel qui a encore laissé la porte d’entrée ouverte ? J’enfile une liquette grise et un pantalon en lin. Faut vraiment tout faire soit même dans cette baraque.

Pas un bruit dans la Tanière quand je passe ma tête dans le couloir à l’étage. Deux voix provenant du rez-de-chaussée me font ralentir. L’été à beau être calme je prends mes précautions et attrape une dague posée sur une table dans ma chambre. Je descend les escaliers à pas de louve, la plus discrète possible. Cachée dans la pénombre j’observe la silhouette qui me semble être celle de Sôul et une autre inconnue.

-Bonjour...euh...je...je voudrai savoir si[…] Je...pourrai approcher du feu.. ? Pour me sécher.

- Tu bougeras quand je jugerais bon que tu le fasses Bélial. Tu veux quoi encore, de la bouffe ? Un bon verre de vin ? Sôul l’a dit, on est pas une auberge ici, je rêve !

Mon corps se dessine lorsque que je décide enfin de sortir de mon trou. Mon regard agacé se pose sur le démoniste.

- Tu me feras réparer la serrure puisque t’es pas capable de tenir la garde convenablement ! Et tu noteras pour ton intérêt personnel de plus blatérer des conneries sur les prêtres sinon tu laveras les chiottes à coup de langue pour retirer la merde qui sort de ta bouche.

Quelques pensées pour ma mère ne me font pas cligner les paupières, je les contrôle depuis longtemps mais je laisserais personne insulter le choix de vie qu’elle avait fait. Je marche en direction du prêtre, les yeux plongés dans les siens. J’annonce la couleur, faut pas venir m’emmerder en pleine nuit ! Ma dague pique le tissu jaune planqué sous sa ceinture et le retire lentement de son maître. Je l’agite au bout de mon arme en ricanant.

- Désolée mon grand mais on a pas besoin de ce genre de service ici, range ta queue sous ta robe et barre toi d’ici. La prochaine fois tu cognes avant d’entrer chez quelqu’un, j’en ai connu des putains et elles savaient toutes faire ça !

- Tu bougeras quand je jugerais bon que tu le fasses Bélial. Tu veux quoi encore, de la bouffe ? Un bon verre de vin ? Sôul l’a dit, on est pas une auberge ici, je rêve !

Le jeune prêtre sembla comme figé quand en entedant la voix féminine provenant des escaliers. Levant doucement le regard vers les ombres qui se déssinaient dans la lumière vascillante des bougies.

C'était une Worgen qui descendait l'escalier, dame au fort caractère semblait il à l'intonation de sa voix. En quelques seconde à peine elle était face au prêtre dans sa tenue de lin, la dague à la main. Elle houspilla quelque peu le démoniste au sujet de la porte et des élucubrations qu'il avait fait sur les prêtres avant de piquer d'un geste vif et rapide le ruban jaune attaché à la ceinture de Bélial qui regarda faire d'un regard surpris, s'attendant presque à ce prendre cette même lame dans les cotes.

- Désolée mon grand mais on a pas besoin de ce genre de service ici, range ta queue sous ta robe et barre toi d’ici. La prochaine fois tu cognes avant d’entrer chez quelqu’un, j’en ai connu des putains et elles savaient toutes faire ça !

Le prêtre ne sut quoi répondre à cette attaque. Il était vrai qu'il avait du exercer un métier des plus douteux, mais il n'avais jamais eu l'intention de venir proposer ce genre de choses à la meute. Quant à la porte...il ne savait que répondre. Il était vrai qu'il était trop habitué aux auberges à entrer sans frapper et que cela était une impolitesse royale.

Pourtant le prêtre ne pouvait se résigner à quitter la pièce aussi simplement. Il avait fait un très long chemin pour venir jusqu'à cette tanière et ne partirai qu'après avoir défendu sa demande avec autant d'ardeur et de forces qu'il lui était possible.

-"Pardonnez mon impudence madame, je ne suis pas là pour...le métier que j'exercais mais pour mes talents de prêtres que je voudrais....enfin...j'aimerai beaucoup vous aider à chasser ces cadavres puants de Gilnéas. Quant à la porte...je vous demande de me pardonner encore une fois. Je ne voulais pas être impoli et ne vous demande rien d'autre qu'une chance de vous aider"

Le ruban tombe au sol alors que je glisse la dague entre mon futal et ma liquette. J’ouvre un buffet pour en sortir un verre et une bouteille de pinot. Direction mon fauteuil favori où j’y déloge un louveteau qui roupillait. Une fois bien installé je fais signe à Sôul qu’il peut déguerpir et à l’autre d’approcher prés du feu.

L’alcool glisse dans ma gorge, je laisse échapper un petit ronronnement de plaisir avant de me focaliser sur le « candidat ».

- Bien, tu pourrais me servir à quoi ? T’en es où dans ta formation à la Lumière ? Tes compétences ? Mise à part tes « talents de prêtres » qu’est-ce que tu sais foutre de tes pattes ? Et surtout tes motivations à vouloir nous rejoindre.

Je m’enfonce dans le fauteuil en attendant une réponse, la patience c’est pas mon fort…

Le worgen fut un peu surpris de l'accueil de celle qui semblait être l'alpha de cette meute, mais tenta de lui tenir tête, avançant jusqu'à la cheminée quand on lui en donna l'autorisation. Il porta ses pattes vers celui ci tentant de réchauffer sa peau glacé sous cette montagne de poils humides qui commençaient à sentir une vilaine odeur de chien mouillé. Il repensant sur l'instant aux feux de cheminée que sa mère faisait en Gilnéas lorsqu'il rentrez tard les soirs d'hiver. Souvenir douloureux qui s'estompa rapidement avec les questions de la louve.

-" Je suis encore un jeune prêtre mais j'apprend vite madame. Lorsqu'on me donna le breuvage qui me permis de retrouver mon esprit humain, je suis restais quelques jours au village ou l'on m'appris les rudiments du secourisme et de la cuisine. J'ai également étudié la calligraphie bien que je ne connaisse encore peu de chose, je continu mon apprentissage avec ardeur et euh..."

Le worgen semblait réfléchir rapidement à ce qui pourrait jouer en sa faveur bien que ces pensées s'emmelaient les unes aux autres dans un bazar sans nom

-" Je sais également jouer de mes charmes pour obtenir des informations ou d'autres choses et enfin..."

Le worgen baissa la tête semblant soudain pris d'une nostalgie mélancolique

-"...Ma famille entière et morte en un très court laps de temps...mon père fut soumis à l'esclavage et durent faire un dur labeur dans les mines prés de notre village.Mon...père est mort sous les coups de fouets de ces cadavres ambulant...avant qu'ils ne prennent son corps pour en faire un des leurs...alors..."

Le prêtre haussa un peu les épaules d'un air de dire qu'il ne savait trop que dire d'autre, reniflant fortement pour réprimer ses souvenirs et ses larmes.

Les mots du worgen s’enchaînent, il parle plus vite qu’il pense. Ça s’emmêle ! Son histoire est aussi tragique que celles des membres de la Meute. Ma rage est constante, les récits dramatiques me glissent dessus comme une rosée matinale. J’irais pas jusqu’à dire que ça bouillonne pas là-dedans mais en tout cas mon corps me trahis pas. C’est donc froide et détachée que je réponds à notre postulant en m’avançant vers lui.

- Ici on pleure pas sur nous même et on apprend à se battre. La vengeance nourrit nos habitudes, tu sauras contrôler ta haine pour la mettre à notre profit ?

Je glisse une griffe sous son menton et lui redresse la gueule pour plonger mes pupilles dominatrices dans les siennes.

- On a une hiérarchie serrée, tu pourras t’y plier sans broncher ? Exécuter les ordres sans poser de questions ?

Avec sa petite tronche de pleureuse du dimanche je le collerais bien en Oméga, un sourire se dessine sur mes babines tandis que je reprends une gorgée de pinot.

- Ici on pleure pas sur nous même et on apprend à se battre. La vengeance nourrit nos habitudes, tu sauras contrôler ta haine pour la mettre à notre profit ?

Le prêtre eu un léger rictus aux mots de la worgen. Pleurer sur son sort... contrôler sa haine... Le fait qu'il soit ici et non plus haut dans les terres allant vers une mort certaine ne montrez pas qu'il savait se controler ? Il voulais répliquer, se défendre, mais une griffe glissa doucement sous son menton le forçant à relever les yeux vers ceux de l'alpha en face de lui.

- On a une hiérarchie serrée, tu pourras t’y plier sans broncher ? Exécuter les ordres sans poser de questions ?

Bélial, ne tourna pas le regard restant bien dans celui de la worgen prenant un peu plus de sûreté et de force dans sa volonté.

-" Je suis pas la pour pleurnicher mais pour me venger! Et je suis apte à me contrôler...si je ne l'étais pas je serai déjà mort depuis longtemps quand à la hiérarchie et me plier aux ordres...penser vous qu'on puisse être une putain sans obéir ? Je sais fermer ma gueule et obéir si l'ordre m'est donné."

- Je suis pas la pour pleurnicher mais pour me venger! Et je suis apte à me contrôler...si je ne l'étais pas je serai déjà mort depuis longtemps quand à la hiérarchie et me plier aux ordres...penser vous qu'on puisse être une putain sans obéir ? Je sais fermer ma gueule et obéir si l'ordre m'est donné.

Je ricane en relâchant ma prise sur son menton. Finalement il doit en avoir dans le pantalon, j’avais vraiment des doutes ! Je termine mon verre en prenant tout le temps qu’il faut pour en apprécier les nuances.

- Bien, ce point est réglé. Pour ce qui est de la vie en communauté... Quand on intègre la Meute on vit pour elle, terminée la vie de solitaire. Tu devras penser et agir pour les intérêts de la Meute, réfléchir à tes actes car ils impliqueront toute notre « famille ». Je permets aucun écart !

Un bruit de craquement à l’extérieur me fige. Les oreilles dressées je m’abaisse vers Bélial en empoignant la dague à ma ceinture.

- Bien, ce point est réglé. Pour ce qui est de la vie en communauté... Quand on intègre la Meute on vit pour elle, terminée la vie de solitaire. Tu devras penser et agir pour les intérêts de la Meute, réfléchir à tes actes car ils impliqueront toute notre « famille ». Je permets aucun écart !

J'avais donc passé le test d'entrée dans la meute. Devant les mots de l'alpha je me sentais soudain pris d'un sentiment de fierté. J'appartenais à une famille, je n'étais plus le pauvre worgen abandonné et prostitué notoire que l'on avait vu errer tel une ame en peine dans les rue de Darnassus et d'Hurlevent. M'inclinant respectueusement devant la chef de la meute pour la remercier de cet honneur, j'entendit un craquement provenant de l'entrée et vis la worgen s'accroupir sur l'instant, dague au poing. Je fis de même, m'accroupissant à son côté observant la porte d'entrée dans l'attente de voir ce que cela pouvait bien être.

Après tout, rien ne dit que cela ne pouvait être un simple animal égaré ou un autre worgen à la recherche d'un foyer.

[HRP] Excuse ma lenteur de réponse mais j’ai eut une semaine chargée [/HRP]


Il bouge pas d’un poil… oh le naze ! Notification mentale, réactivité zéro pointé ! Je me glisse sur le sol en me déplaçant vers une fenêtre sans faire un bruit. Un coup d’œil rapide à l’extérieur et j’aperçois le Louveteau assigné à la garde de nuit roupiller contre la Tanière. Il a du rentrer de sa ronde et s’écrouler comme un mollusque.

La porte s’ouvre brusquement sur une Alpha en colère. J’agrippe son col et le fait valdinguer sur le chemin terreux de l’entrée encouragée par des pattes bien décidées à se planter dans son postérieur. Un grognement sourd émane de ma poitrine tandis que je me poste au dessus du fainéant apeuré.

- Incapable de tenir ton poste ! Un poste des plus importants ! Tu vas passer dans l’équipe de nettoyage et récurer le moindre recoin de la Tanière. On recommence du début. Quand tu prendras conscience des risques que tu nous as fait courir en piquant un roupillon je t’adresserais peut-être la parole à nouveau.

Lentement je me redresse en ne lâchant pas ma cible du regard. Bordel, va falloir que je me foute moi-même à la garde pour être sur de not’sécurité ?
Je ferme la porte derrière moi, ce soir tu dormiras dehors petit ! Epuisée par la réprimande - oui brailler sur les autres c’est réellement épuisant - je m’affale à nouveau dans la fauteuil en jouant avec la dague et mes griffes. Ça me fait penser, faudrait que je les affûte un brin.

- Que vas-tu me montrer de tes « capacités » après m’avoir prouvé qu’en cas de potentiel danger tu ne fais… rien ?

Je m’assieds en tailleur en tirant sur mon futal pour être plus à l’aise. La tête appuyée sur mon avant bras relevé j’indique à Bélial qu’il est sur la mauvaise pente et m’ennuie au plus au degrés. Je vais peut-être aller me coucher rapidos !

- Je disais donc… la vie en communauté…

Un bâillement s’échappe de ma gueule. Plus blasée tu meurs !

J’haussai un sourcil devant la remarque de la worgen. Danger potentiel ? Quel danger potentiel ? Un petit bruit à la porte est un danger potentiel ? Pourvu que rien ne crépite dans le four, elle serait apte à appeler l’armée pour défendre la tanière d’une attaque ennemie. Néanmoins, je préférais ne pas faire part de cette pensée et baissait la tête doucement

-Pardonnez moi, mais je n’ai pas vu là un danger potentiel. Des gardes rodent autour de la tanière et je pense qu’on les entendraient crier si on nous attaquaient, et puis nous sommes dans une foret, les bruits sont habituels dans ce lieu non ?

Peut etre faisait je là preuve de rebellion ou de je ne sais quoi d’autre envers l’alpha du clan, mais cela ne me dérangeais pas plus que cela. Apres tout il fallait bien que je m’exprime, qu’elle ne me croit pas incompétent non plus.
Elle voulu encore me parlais de la vie en communauté, mais je fis un petit geste de la main lui indiquant que ce n’était pas la peine.

-Ecoutez, je sais ce qu’est la vie en communauté, je sais ce qu’est le danger et je sais que faire en cas d’attaque réelle ! Si vous voulez un exemple…

J’observais un des loufiot installer dans un coin de la demeure et jeta un regard noir vers celui-ci, le forçant à se lever et à danser une petite danse amusante avant de le laisser retomber au sol

-Ca vous suffit ou faudra t il que nous allions sur un champ de bataille pour que vous soyez convaincue Alpha ?

C’est qu’il se rebiffe le souillé ! À l’instant où un des miens se voit agiter comme une marionnette mon sang fait qu’un tour. Faut pas pousser petit gars !

La dague serrée entre mes griffes je lui bondis dessus, la lame contre sa gorge. Les grognements enfouis dans ma gueule ne s’arrêtent pas, même lorsque je m’adresse à lui.

- On dirait que t’es pas habitué à vivre dans un climat où les ennemis rôdent, attendant la moindre faiblesse pour te faucher.

Penchée au dessus de lui je le bloque au sol. Je contiens ma colère pour ne pas égorger l’inconscient qui prend un peu trop la confiance à mon goût !

- Avise toi une seule fois de jouer à nouveau avec les miens et je t’assure que je t’ouvre comme un porcin avant de donner tes entrailles à bouffer à la meute !

Des gouttes de baves s’échappent de ma gueule en s’échouant sur le jolie visage du gamin. Je jette un regard vers le louveteau qui se remet lentement de la surprise. Il a rien pipé de ce qui vient de lui arriver.

- Tu garderas tes démonstrations pour les entrainements ou sur le champ de bataille, joue pas au plus malin. Tu risquerais d'y perdre quelques poils!